6 août (1er volet)
Voici donc le con-trendu de la
désopilante journée du 6 août, l'épisode phare tant attendu de
"Glandu-city". (J'aime bien le titre des épisodes, ça fait une peu "20
jours chrono").
Veuillez enfiler votre équipement de sécurité et
vous munir d'une pelle. Nous allons creuser encore et toujours même
après avoir touché le fond.
Nous donnâmes d'entrée le ton (un
truc en majeur tout déglingue avec que des accords renversés, on va
dire), avant même de nous retrouver: Laura rêva de notre lyonnais
préféré (nan JB, pas toi, l'autre) à 6h59, mais c'était pas très
romantique: elle l'aggressait. Notre vrai lyonnais préféré
photographiait déjà les vaches en allant au point de rendez-vous, et
moi, ben j'ai loupé mon bus (oui, un bus en avance ça existe en
Irlande). Ce qui implique un sprint toute mouillée de l'arrêt jusqu'au
host-family-mobile (une Cinquecento, mais on s'en bat la paupière avec
une patte de gnou). Arrivée au lycée, je suis vraiment pas la dernière.
De quoi nous mettre en jambe sous la pluie.
8h40: Marion tape Léo avec un parapluie. [C'est marrant ce truc-là, quand t'appuies ça dit "terroriste".]
8h50: J'ai toujours un problème de ceinture, mais cette fois j'en ai une [là, quand t'appuies ça sort tout seul.]
8h52: Laura: -On attend le dégel. Euh, déluge.
8h56: Christophe: -J'ai envie de te claquer!
Laura: -Tap tap... (dans ses mains).
[On dirait bien que ça se taquine déjà.]
8h58: (Alors là j'ai marqué "tac tac" mais je sais pas ce que ça veut dire. Si qqun peut m'aider.]
9h03: JB est dans tous ses états, on voit encore des vaches.
9h07:
Marion jette le briquet de notre ami aux innombrables prénoms sur lui.
S'ensuit une rotation sur lui-même du gus qui lui demande: -Il est où,
je t'ai pris en flagada.
Pendant ce temps Laura fait tapoti-tapota
[Je sais plus vraiment à quoi ça correspond.] et nous débattons sur la
définition (sémantique, pas la définition de l'image) d'un appareil
photo "argentique". Nous sommes consternés de voir que celle qui fait
le mieux percuter les incultes c'est "pas numérique". Super technique
comme définition.
9h30: Mercedes, c'est une Ferrarri. En
plus son copain c'est un vrai étalon: il fait des photos pour un mag'
d'équitation. Bref, à côté, les Françaises c'est des gros boudins.
"N'est-ce pas petit boudin?" demande ptit Bouddha.
9h35: Fait exprès par Léo: -L'Irlande c'est pas cool, il fait jour un jour sur deux.
9h37:
JB aura un prix Nobel d'astrophysique plus tard: -Le but du labyrinthe,
c'est de te paumer. Si t'es perdu, tu sais pas où t'es.
9h50:
"Faudra qu'on se fasse un photomaton à 7." "Quoi? Pas à 7 dans le maton
quand même!" "Nan-nan chacun son tour c'est le principe d'une tournante".
9h51: Laura: -Moi c'est clair, je ramène du whisky! [C'est ça ouais.]
Léo: -Nan toi c'est Laura.
Après
avoir fait un petit (long) échauffement dans le bus pour Muckross
House, et après avoir visité ladite house pour une enième fois pour
certains, nous cherchons un lieu accueillant pour poser nos ptits
arrière-trains dans l'herbe grasse (et mouillée) du parc. C'est ansi
que...
12h30: Nous glandons, glandus parmi les glands...
le problème c'est que les moustiques prolifèrent. Nous verrons quel
moyen de défense je mettrai en place plus tard.
...et là comme
je suis une espèce de sadique surbookée, je vous laisse plantés à 12h37
avant d'avoir pu déguster un bag luch mémorable.